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Les traders débutants oublient ou ignorent parfois ces principes et commettent des erreurs. Malheureusement, en matière de trading, les erreurs coûtent de l’argent.
Pour vous éviter ces déconvenues et vous permettre de développer votre compte dès le début, nous vous présentons dans cet article une liste non exhaustive de huit erreurs courantes. Si vous cherchez un courtier pour le trading d’options, cliquez ici.
Trading options
1/ Ne pas ouvrir suffisamment de positions
Les options permettent d’ouvrir des positions bénéficiant de chances de succès supérieures à 50 %. Votre probabilité de profits peut même être bien supérieure à 50 % si vous vendez des options hors de la monnaie. Mais le taux de réussite de vos stratégies ne peut se rapprocher de leur probabilité de profits initial que si votre nombre de trades est élevé.
Prenons l’exemple d’une stratégie consistant à vendre le put de delta 30 et à acheter le put de delta 20 pour ouvrir des positions présentant une probabilité de profits d’environ 70 %. Si, au cours d’une année, vous n’ouvrez que quatre positions au titre de cette stratégie, votre taux de réussite sera peut-être très différent de 70 %. Mais, si vous ouvrez 100 positions au titre de cette stratégie, votre taux de réussite sera sans doute beaucoup plus proche de 70 %.
Si l’un des principes de votre trading consiste à mettre les probabilités de votre côté, vous devez donc vous donner les moyens d’atteindre votre taux de réussite escompté en multipliant les trades. Les débutants commettent souvent l’erreur de n’utiliser que parcimonieusement telle ou telle stratégie testée sur une centaine de trades. Ce faisant, ils s’empêchent d’obtenir des résultats similiaires à ceux du backtest.
2/ Ne pas percevoir un crédit suffisant à l’ouverture des positions
La plupart des stratégies présentant une forte probabilité de succès consistent à vendre des options ou à vendre des spreads. Mais ces stratégies sont caractérisées par un rapport rendement-risque peu favorable : le risque encouru est élevé, voire illimité, tandis que le profit potentiel est limité et, le plus souvent, inférieur au risque encouru. Dans le cas du short put ci-dessous, on peut voir que la probabilité de profits est élevée (83 %) : mais, tandis que le profit potentiel est limité (40 $), le risque est très élevé (5144 $).
Une erreur courante consiste à ne pas recueillir un crédit suffisamment élevé à l’ouverture de ses positions. On s’expose alors au risque de compter un grand nombre de trades gagnants mais de voir quelques lourdes pertes effacer les gains accumulés avec les trades gagnants. Pour réduire ce risque lorsqu’on vend des spreads, on peut faire en sorte de recueillir un tiers de l’écart séparant les strikes. Par exemple, si on voulait vendre un spread se caractérisant par un écart de trois points entre les strikes, on s’assurerait de recueillir un crédit de 1 $ ou 1 € à l’ouverture de la position.
3/ Entrer sur le marché quand la volatilité implicite est trop basse ou trop élevée
Lorsqu’on est vendeur d’options, on a intérêt à entrer sur le marché lorsque la volatilité implicite est supérieure. On se donne ainsi les moyens de recueillir un crédit plus élevé. On se donne aussi les moyens de bénéficier d’une contraction de la volatilité implicite puisque, après une phase d’expansion, la volatilité implicite a tendance à se contracter et le prix des options concernées à baisser. Cette baisse du prix des options avantage les vendeurs d’options, qui peuvent alors racheter leurs options à bas prix. Il faut donc éviter de vendre des options nues ou des spreads lorsque la volatilité est trop basse.
Inversement, lorsqu’on est acheteur, on a intérêt à entrer sur le marché quand la volatilité implicite est basse. On se donne ainsi les moyens de bénéficier d’une expansion possible de cette volatilité. Pour apprendre à identifier les périodes où la volatilité implicite est élevée ou basse, consultez notre article sur le sujet.
4/ Choisir des strikes trop près de la monnaie
On peut être tenté de vendre des options à la monnaie pour maximiser le crédit reçu. Ce faisant, on réduit cependant ses chances de succès. Lorsque vous êtes vendeur, plus vos strikes sont hors de la monnaie, plus vos chances de succès sont élevées. Évitez donc, lorsque vous vendez des options, de choisir le strike correspondant au delta 50 (-50 pour les puts). Un bon compromis entre probabilité de profits élevé et crédit élevé peut consister à choisir le strike correspondant au delta 30 pour son option short. Dans l’exemple du short call spread ci-dessus, on vend le call de delta 0,30 et on achète le call de delta 0,24. On obtient ainsi une probabilité de profits élevée (74 %), comme le montre le profil ci-dessous. Le crédit reçu est moins élevé que si on avait vendu le call à la monnaie. Mais il reste décent (100 $).
5/ Ne pas diversifier son portefeuille
Les traders débutants ont tendance à se contenter d’utiliser une seule stratégie. Ils privilégient celle qu’ils maîtrisent le mieux, par exemple le short put. Mais, ce faisant, ils se condamnent à ne pouvoir bénéficier que des conditions de marché favorables. Dans le cas du short put, ils tendent à faire des profits sur un marché sous-jacent haussier. Lorsque les conditions du marché changent, leur stratégie devient moins adaptée. Ils s’exposent alors davantage au risque d’encourir des pertes s’ils continuent à utiliser cette stratégie. Pour ne pas voir toutes ses positions passer dans le rouge après une évolution contraire des marchés, il faut diversifier son portefeuille. Essayez de maîtriser une poignée de stratégies différentes, adaptées à différentes conditions de marché. Vous pouvez, par exemple, apprendre à utiliser une stratégie haussière, une stratégie baissière et une stratégie delta neutre.
6/ Ne pas choisir le bon cycle d’expiration
Il convient d’éviter, autant que possible, les cycles d’expiration hebdomadaires. Ces derniers offrent généralement une mauvaise liquidité. Pour bénéficier d’une bonne liquidité, préférez les cycles réguliers.
Il convient également d’éviter d’ouvrir des positions dans des cycles qui sont proches ou trop éloignées dans le temps. Si vous choisissez un cycle qui prend fin dans quelques jours et que le prix du sous-jacent évolue dans un sens qui vous est contraire, votre trade disposera de peu de temps pour redevenir rentable. Si vous êtes vendeur et que vous choisissez un cycle dont la date d’échéance est supérieure à deux mois, vous bénéficierez d’un thêta positif. Mais l’érosion de la valeur temps se fera lentement, ce qui affectera votre profit journalier.
Un bon compromis consiste à choisir un cycle régulier expirant dans 30 à 45 jours. Une telle durée vous permet de bénéficier d’un bon P/L journalier. Vous bénéficiez aussi de l’accélération de l’érosion de la valeur temps qui affecte les options à la monnaie dès 45 jours avant l’échéance. Et vous bénéficiez de primes supérieures à celles des options de même strike qui sont sur le point d’arriver à échéance.
7/ Ne pas gérer ses trades
En matière de trading d’options, les règles de sortie sont aussi importantes que les règles d’entrée. Si vous disposez de règles de sortie éprouvées, vous vous donnez les moyens de fermer vos positions avant qu’il ne soit trop tard. Et, si vous ne fermez pas vos positions gagnantes lorsqu’elles atteignent votre objectif de gain, vous vous exposez au risque de voir vos trades gagnants devenir perdants. Si vous ne fermez pas vos positions perdantes lorsque votre P/L non réalisé atteint un niveau critique, vous vous exposez au risque de voir de lourdes pertes effacer les gains de vos trades précédents.
Consultez notre article sur la bonne gestion de ses trades pour vous en inspirer et forgez des règles de sortie adaptées à votre style de trading en matière d’options.
8/ Ne pas limiter la taille de ses positions
Quelle que soit les stratégies adoptées, faites en sorte que la taille de vos positions ne dépasse JAMAIS la limite que vous vous êtes fixé. Un grand nombre de traders définissent cette limite en termes de pourcentage. Ils s’assurent que l’impact marge de chacune de leurs positions ne dépasse pas un certain pourcentage de la valeur de leur compte : par exemple 1 %, 2 % ou 5 %. Plus ce pourcentage sera faible, meilleure sera votre maîtrise du risque. Si vous disposez d’un compte de petite taille (5000 €, par exemple), vous serez sans doute obligé de risquer un pourcentage plus élevé de la valeur de votre compte. Essayez quand même de ne pas dépasser les 3 ou 5 % pour chacune de vos positions.
Pour savoir comment consulter l’impact marge de vos positions, consultez notre article à ce sujet. Pour apprendre à maîtriser les règles de la gestion du risque en général, lisez notre article sur le risk management.
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